EDITO

« BARCELONE FAIT SON CINÉMA À NANTES »

Ils étaient 83 millions de spectateurs à avoir franchi les portes de quelques 2900 salles de cinéma en Espagne l’année dernière, soit une augmentation de 5 millions d’entrées par rapport à 1998.
Malgré une production nationale en progression (plus de 70 films produits l’an passé) et quelques embellies notées ici et là (Almodóvar, Bigas Luna, Trueba…), le cinéma espagnol, comme le cinéma européen en général, s’interroge sur son avenir et sa capacité à séduire d’autres publics que le sien.
Car pour un Almodóvar qui arrive à franchir les Pyrénées, combien de Mario Camus, de Juamma Bajo Ulloa ou de Alex de la Iglesia qui ne sont prophètes que dans leur pays ?

PLUS DE 40 FILMS, DONT 15 AVANT-PREMIÈRES

Au cours de ces 10 dernières années, les Rencontres du Cinéma Espagnol de Nantes ont voulu être une plate-forme pour les anciens et les nouveaux réalisateurs, ainsi qu’une occasion pour le spectateur français d’avoir un panorama plus complet de ce que l’on a pu voir et revoir en ces années 90 en Espagne. Si jusqu’à présent on n’a parlé en France que des films espagnols, le temps est venu désormais de parler du cinéma espagnol.
Plus de 40 films, dont 15 avant-premières pourront témoigner de la vitalité, de la richesse et de la diversité de la création cinématographique en Espagne à l’orée de son deuxième siècle. On y découvrira, parmi les jeunes réalisateurs, Fernando de Leôn de Aranoa (Barrio), Benito Zambrano (Solas, Prix du public au Festival de Berlin et plusieurs Goya), Iciar Bollain (Fleurs d’un autre monde, Prix de la Critique à Cannes et Salut, tu es toute seule?), Gracia Querejeta (Quand tu me reviendras), Juamma Bajo Ulloa (Airbag), Alex de la Iglesia (Perdita Durango), Marc Recha (L’arbre aux cerises).

HOMMAGE À BUNUEL, SAURA, ARTERO

Les 10e Rencontres du Cinéma Espagnol de Nantes rendent cette année un hommage particulier à Buñuel au moment du centenaire de sa naissance, avec 5 films (Los olvidados, Susana la perverse, Don Quintin l’Amer, Les Hauts de Hurlevent, La vie criminelle d’Archibald de la Cruz), à Saura, son disciple et héritier, à travers un parcours dans sa filmographie (La chasseCría cuervos, Antonieta, ¡Ay, Carmela ! et Goya), à Antonio Artero, cinéaste indépendant, agitateur et provocateur (Je crois que…, Monegros, Doña Rosita la soltera), à Joaquin Carbonell, chanteur. L’Aragon, terre sèche et aride, terre d’allégories et de désastres, devient ainsi, pour quelques jours, le centre de l’Espagne.
Du centre à la Méditerranée, voyage éclair vers le Manchester espagnol, le Paris du Sud, la rose de feu, la ville des bombes, la ville des prodiges…
Voici quelques-uns des noms qui furent donnés à Barcelone entre 1888 et 1929.

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Le Festival dans la presse

Retrouvez le 28e Festival du Cinéma Espagnol de Nantes dans la presse française et internationale.

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