José Luis Borau
« Homme-orchestre » du cinéma espagnol, José Luis Borau a acquis au long de sa carrière une maîtrise de tous les corps de métiers du cinéma qui lui donnent aujourd’hui l’envergure d’un modèle à la mesure d’autres grands réalisateurs espagnols tels que Manuel Gutiérrez Aragón ou Pilar Miró. Il a mené parallèlement une carrière d’écrivain au cours de laquelle il a été élu en 2008 à l’Académie Espagnole (La Real Academia Española), laquelle a consacré depuis sa disparition en 2012 un prix en son nom distinguant les meilleurs scénarios en langue espagnole.
José Luis Borau est invité pour la première fois à Nantes en 2001 dans le cadre d’un hommage qui lui est consacré avec trois longs-métrages – Furtivos, Río abajo et Leo. C’est pour Leo, le plus récent d’entre eux programmé en compétition officielle, qu’il remporte le prix du jury Jules Verne du Meilleur Film. En 2003, il est nommé président du jury Jules Verne du Festival et inaugure la présidence d’un jury Jeune composé majoritairement d’étudiants de 18 à 30 ans. Cet éternel amoureux du cinéma, toujours tourné vers la jeunesse à quatre-vingt ans passés, revient cinq ans plus tard pour un nouvel hommage au cours duquel il apporte son soutien à la jeune génération de cinéastes. En 2008, le Festival, avec l’aide de la Fondation Borau, ouvre ainsi la Section Opera Prima qui, depuis cette date, récompense chaque année les Meilleurs Premiers Films. En 2013, quelques mois à peine après la disparition du réalisateur, l’histoire collective du cinéma espagnol et l’histoire particulière de sa rencontre avec le Festival se croisent dans un dernier hommage qui lui est rendu avec la projection de son film primé à Nantes douze ans auparavant, Leo. Les mots de Borau demeurent depuis gravés sur la façade du cinéma Katorza : « pour faire un film il faut être amoureux ».
Personnalités en relation :
Victoria Abril (actrice) | Icíar Bollaín (actrice) | Manuel Gutiérrez Aragón (co-scénariste) | Carmen Maura (actrice) | Ángela Molina (actrice) | Marisa Paredes (actrice) | Emma Suárez (actrice) | Luis Tosar (acteur)
Dans les archives du Festival :
« Du maître au disciple, l’Aragon est aussi le berceau de José Luis Borau, cinéaste à qui nous rendrons un hommage tout particulier cette année le jeudi 13 mars, avec au programme quatre longs-métrages extraits de sa filmographie : Furtivos (1975), Río abajo (1984), Tata mía (1986) et Leo (2000, prix du Jury Jules Verne en 2001). Nous retrouverons enfin José Luis Borau devant la caméra d’Emilio Casanova pour un documentaire sur l’un des plus célèbres scénaristes du cinéma espagnol : Julio Alejandro. »
Extrait du Cycle « L’Aragon à l’honneur »
Temps forts en images :
Pour en savoir plus :
CUETO, Roberto, Furtivos de José Luis Borau, Valencia, Ediciones de la Filmoteca, 2012. | FUENTES HEREDERO, Carlos, José Luis Borau: teoría y práctica de un cineasta, Madrid, Filmoteca Española, 1990. | SÁNCHEZ VIDAL, Agustín, Borau, Zaragoza, Caja de Ahorros de la Inmaculada de Aragón, 1990. | SÁNCHEZ NORIEGA, José Lui (ed), Cine español en la era digital : emergencias y encrucijadas, Madrid, Laertes, 2020.
2008
« Hommage au réalisateur José Luis Borau »
Du maître au disciple, l’Aragon est aussi le berceau de José Luis Borau, cinéaste à qui nous rendrons un hommage tout particulier cette année le jeudi 13 mars, avec au programme quatre longs-métrages extraits de sa filmographie : Furtivos (1975), Río abajo (1984), Tata mía (1986) et Leo (2000, prix du Jury Jules Verne en 2001). Nous retrouverons enfin José Luis Borau devant la caméra d’Emilio Casanova pour un documentaire sur l’un des plus célèbres scénaristes du cinéma espagnol : Julio Alejandro.
Extrait du cycle « L’Aragon à l’honneur : le cinéma à la source » de 2008
Furtivos : Manuel Gutiérrez Aragón (co-scénariste)
Tata mía : Emma Suárez, Marisa Paredes (actrices)
Leo : Luis Tosar, Marisa Paredes (acteurs)